Deux mille neuf
Ce sont les traditionnels vœux du nouvel an. C’est le moment où l’on fait la transition entre le passé, en revenant sur l’année écoulée, et l’avenir, en formulant des souhaits pour les 365 prochains jours.
Je ne ferai ni l’un, ni l’autre. Je vais simplement parler du présent. On sait ce qu’il est : difficile pour le plus grand nombre et beaucoup plus aisé pour un plus petit, dans une époque où l’on surconsomme tout ce qui peut l’être. Les valeurs changent, les hommes avec elles. Chacun veut sa part de rêve matérialiste. La principale inquiétude, c’est que la Nature humaine évolue dans un sens qui n’est pas le préférable à nos yeux. Notre société est marquée par la défiance et la recherche de l’entre-soi.
" Bonne année " ? On sait par avance qu’elle sera mauvaise…
Mais en tant qu’humaniste convaincu, je vais tâcher de finir sur une note d’optimisme, en rappelant un secret de Polichinelle : l’Homme est perfectible par essence. Je garde espoir qu’il retrouve la raison.