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Le blog d'Arnaud Percebois

22 février 2014

La campagne

Souvent un long silence vaut mieux que beaucoup de mots.

silence

Nous sommes à un mois du premier tour des municipales. Certains diront que je sors de mon silence par pur égocentrisme électoral. Je préfère dire par simple volonté d'expression. 

Nous sommes donc entrés dans cette période d'agitation neuro-politique indispensable, où beaucoup se découvre enfin une conscience citoyenne. Il n'est jamais trop tard, mais ça m'a toujours fait sourire... La campagne est donc là, avec son lot de belles phrases, d'auto-persuasion, d'auto-satisfaction et de promesses. Ah les promesses : comme une redondante partition qui saoule le plus grand nombre, au point même d'en dégoûter certains. Voire beaucoup. Je n'ai jamais aimé les promesses. J'ai toujours préféré les engagements. Si j'ai adhéré au projet porté par Gaël Le Meur pour Concarneau, c'est parce qu'elle a décidé de prendre des engagements sincères et réalisables à court terme. 

 

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21 décembre 2012

la faim du Monde

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17 octobre 2011

17 octobre 1961...

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Chut.... ça reste entre nous.


 

29 septembre 2011

Contemporain...

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25 septembre 2011

Les graines de nigelle

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 Ils risquent jusqu'à 15 ans de prison pour avoir tout simplement exercé leur métier... Ahmet Şık et Nedim Şener, les deux journalistes de renom dont l'arrestation en mars dernier avait provoqué un tollé, seront jugés en novembre prochain. Les autorités turques les accusent toujours d'avoir voulu renverser le régime... mais personne n'est dupe. En Turquie, le gouvernement n'aime pas que l'on enquête là où ça fait mal.

 

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18 juillet 2011

Honneur et Patrie, Valeur et Discipline

camerone-4On en a entendu. Et ce 14 juillet n’a pas dérogé à la règle, alors que l’un de nos soldats vient encore de donner sa vie…
La Grande était déjà muette, voilà maintenant qu’on souhaiterait qu’elle se cache. Que la mémoire de certains est courte ! Que l’anti-militarisme primaire est profond…
Le 14 juillet est le seul jour de l’année où nos soldats sont sous les feux de la rampe, sur toutes les grandes chaînes, 4 heures durant. Le seul jour où la nation entière a enfin une pensée pour ses enfants qui ont choisi de consacrer leur vie à défendre les valeurs de la France, et peut les remercier pour cela. Ne bafouons pas cet honneur.
Je souhaiterais rappeler un fait à ceux qui auraient encore la glorieuse idée de cracher sur nos forces armées : la bataille de Camerone. Bonne lecture et bonne conscience…

« L’armée française assiégeait Puebla.
La Légion avait pour mission d’assurer sur 120 km la circulation et la sécurité des convois.
Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi, comportant 3 millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi une compagnie. La 3e Compagnie du Régiment Etranger fut désignée, mais elle n’avait pas d’officiers disponibles. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.
Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e Compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ 20 kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrêta à Palo Verde pour faire le café. A ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des pertes sévères.
Arrivé à hauteuyr de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de 3 mètres de haut, il décide de s’y retrancher pour fixer l’ennemi et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.
Pendant que ses hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : ‘Nous avons des cartouches et nous ne nous rendrons pas.’ Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures le soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à deux mille Mexicains : huit cent cavaliersn, mille deux cents fantassins.
A midi, le capîtaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. A 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d’entre eux sont frappés. A 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, il ne reste que douze hommes en état de combattre.
A ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l’espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet : celui-ci la repousse avec mépris.
L’assaut final est donné. Bientôt, il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wenzel, Constantin, Leonhart. Chacun garde encore une cartouche; ils ont la baïonnette au canon, et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face; à un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve; il leur crie : ‘Rendez-vous! – Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes.’ Leurs baïonnettes restent menaçantes. ‘On ne refuse rien à des hommes comme vous!’ répond l’officier.
Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout de leur serment; pendant onze heures, ils ont résisté à 2000 ennemis, en ont tué 300 et blessé autant. Ils ont, par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.
L’Empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1882 sur l’emplacement du combat.
Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes. »

 

17 mai 2011

Coupable !

festival__de_Kahn

Strauss au festival de Kahn... un mauvais film américain.

On a tant écrit... ou si peu. Parce qu'au final, on ne sait rien. On s'est assis sur la présomption d'innocence, principe fondamental en droit. DSK est coupable. Et effectivement de mon point de vue il l'est. Coupable d'être et de vouloir être. Et quand, comme lui, on est dangereux, les pires moyens ne sont pas écartés. Car Strauss-Kahn à l'ombre, c'est une sécurité retrouvée pour ceux qui veulent être dans la Lumière. Beaucoup de questions demeurent, et rien n'a encore été établi.

Quant au reste, aux supputations, aux baveries dégueulasses, je dirai simplement qu'il n'est pas admissible de se vautrer sur l'honneur d'un homme, comme des chiens galeux.

 

4 janvier 2011

Cycliquement

2572879173Par moment, il est utile de s'arrêter. Ne serait-ce que pour comprendre, suspendre le temps. Unité de mesure, unité de vie, inhérente, impalpable, inimaginable parce qu'essence. Certains en font bon usage, le rendent presque utile. D'autres ne s'en soucient pas, comme si après eux, de toute façon, rien ne comptait. "Il faut vivre le moment présent" me direz-vous, et pourtant, n'avons-nous pas fini d'envisager l'avenir qu'il s'agit déjà du passé...

Une nouvelle année commence. La dernière ne fut pas mieux, pas pire que les précedentes. Bien sûr, on pourra toujours se féliciter de ci ou encore de ça, ça passera mieux. Et encore... Les trop conventionnels voeux de responsables politiques, interpellant tout au mieux, bruissent comme des violons désaccordés. Les médias télévisuels, l'opium du bon peuple, nous abreuvent de mille sornettes illusoires, une information triée, racolante. Et puis de toute façon on l'oubliera avec... le temps.

Bonne année.

12 janvier 2010

2010...

2010...

24 novembre 2009

Une carte d'identités

L'identité nationale ne se décrète pas, ne s'invente, ne se cisèle pas, par des débats, surtout lorsque leur "timing" semble plus d'opportunité politique pour le pouvoir qui les lance que d'exigence instantanée pour des citoyens qui peuvent y voir comme une diversion au regard des problèmes concrets qui les assaillent. Une identité nationale, c'est la réalité mouvante qu'élaborent des parts  d'histoire partagées entre des hommes pouvant être de différentes origines, mais vivant dans une même communauté à la composition plurielle, caractérisée par une capacité de communication interne, par une représentation politique unitaire et, fondamentalement, par des intérêts solidaires préservés. C'est pourquoi l'identité nationale se fissure lorsque  ces intérêts solidaires de tous ceux qui composent cette communauté sont compromis et menacés. Et tel est le cas lorsque ces intérêts ne sont pas protégés par suite du déclin des activités qui s'exercent dans le périmètre territorial de la communauté plurielle considérée.

Cimenter, vivifier, faire vivre une identité nationale n'est pas d'en sélectionner, voire d'en purifier  les composants, mais d'en assurer les ressources en garantissant des activités rentables sur le sol national : c'est à dire dans le périmètre géographique sur lequel s'exerce la compétence d'un pouvoir politique désigné par les habitants de ce périmètre.

La faculté et la richesse d'une identité nationale appelle la part nécessaire de protection économique des activités et emplois correspondant aux besoins des habitants qui vivent dans une même communauté réunie, dans cet espace géographique hérité de l'Histoire, sous la responsabilité des gouvernants qui ont été portés à sa direction.

Une réflexion sur l'identité nationale devrait avant tout conduire à une réflexion sur les besoins de protection économique et sociale de la Nation aujourd'hui livrée à toutes les conséquences funestes du libre-échange international.

Assurer une identité nationale est impossible si l'on s'abandonne à la mondialisation sauvage qui non seulement compromet emploi, niveau de vie et sécurité de ceux qui constituent notre communauté, mais qui naturellement, de manière simultanée, substitue, sur le plan culturel, aux valeurs de notre héritage moral et républicain, des références dominantes aux valeurs que gouverne l'argent et les types de vie qu'il génère et exalte.

Assurer des identités nationales ne doit pas aboutir à des concurrences entre Nations, mais à une solidarité des volontés nationales  pour garantir leurs moyens économiques propres et souverains, leurs modèles sociaux s'ils sont de progrès, leurs références culturelles contre la colonisation par la marchandisation du monde et la déification du profit.

Le soin de l'identité nationale française, à la fois enracinée et ethniquement plurielle doit aller de pair avec le respect des autres identités des communautés de notre planète. Et le combat pour chacune, pour les moyens propres que chacune doit conserver et développer pour se survivre, est le combat commun des Hommes contre la disparition de la diversité du monde.

            

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