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Le blog d'Arnaud Percebois
19 juin 2009

Introspection

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Semaine de Bac avec l'attendue épreuve de philo. Et  si on se laissait aller…

Je regarde le monde, je consulte des médias dont l’explosion, en donnant la parole à n’importe qui, ne fait guère progresser que les confusions.

Partout le fil de l’eau mène aux impasses ou, au mieux, à des crises radicales mais sans conséquences, et la perspective des unes ou des autres décourage définitivement de chercher à penser

Au plan mondial, la compétition pour être de ceux que la saturation des capacités de la planète ne condamnera pas à être les vaincus, est engagée dans la voie de la régression de l’occident (et donc de notre niveau et qualité de vie) au bénéfice de ceux qui veulent le remplacer en compensation des dominations passées; l’inconscience de ces enjeux conduit à poursuivre, apparemment avec réalisme économique, mais en fait avec un total angélisme entretenu par les intérêts les plus puissants dans la voie d’une globalisation économique suicidaire, alors qu’il y aurait, rationnellement, des moyens de trouver de bons dosages.

Mais les fausses questions, qui passionnent des opinions se croyant éclairées, alors qu’elles sont largement aliénées, mais que nos types de démocraties leur donnent l’auto pouvoir de destruction dans les délices de la communication, prévalent sur les questions vitales : quelles seront nos mœurs  lorsque les paradigmes de la télé réalité auront fini de triompher de tous les mystères  de l’union des corps et des esprits ? Quels seront nos repères quand l’essentiel de ce qui est publié et /ou fait l’objet de large communication est porté par le goût de la morbidité, de l’orgie, de l’horreur par procuration ou, au mieux, du divertissement  et de la dérision ?

La recherche de l’exercice d’un  pouvoir éclairé, dont le devoir est de servir la conciliation des intérêts des habitants d’une nation, et d’une écriture utile, ne sont pas à la portée de ceux qui ne font partie des chapelles de people, de démagogues, de communicants de profession, de chercheurs et docteurs en banalités, de corporations monopolisant les journaux et les ondes  et, parfois, de quelques comédiens dont le talent a connu le miracle d’être reconnu, grâce à quelques scandales.

Le monde est fermé au bon sens et les tribunes sont interdites à qui n’a pas payé de longue date d’allégeance le prix d’une soumission aux modes ou aux puissants, ce qui est d’ailleurs la même chose.

Je dois faire partie des imbéciles.      

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